Mugello, me voilà !

Bon, ben j'vais vous laisser sans nouvelles jusqu'au 9 juin

Départ en vacances demain matin avec l'itinéraire prévu suivant
Jeudi: Conflans - Rocquencourt - Les Ulis - Beaunes (déjeuner) par l'A6 - circuit de Bresse - col de la Faucille - Genève - Sallanches (étape)
Vendredi: tunnel du Mt Blanc - plaine du Pô - Gênes - Viareggio - Florence
Samedi & dimanche: Mugello
Après une semaine de tourisme, retour via Portofino, un col alpin (Montgenèvre ou Del Agnelo), Briançon (étape) - Paris par A6

Bon courage à vous

Mugello, me voilà revenu ...

...d'un petit voyage avec un relent de galère et d'humidité mais que personne n'a regretté tellement on a passé du bon temps !

Jeudi 29/5 (1er jour):
Ca a commencé avant même le départ ! Laurent crève juste en arrivant au point de rendez-vous ! Après un rapide conciliabule, on décide d'aller faire réparer par l'intérieur plutôt que de mettre une carotte (on a quand même 4000 bornes qui nous attendent); donc direction Conflans Moto accompagné par Titi qui vient de s'apercevoir que le Goldwing a une valve qui fuit. Manque de bol, le GS a pris un GROS silex dans le gommard et ca continue à fuir ! Donc, ... il faut changer le pneu , mais Conflans Moto n'en a pas, et après plusieurs coups de fil, on en trouve un à ... Chambourcy (Dafy) où tout le monde finit pas se retrouver pour un vrai départ !
Avec ces conneries, on a quand même pris 2h30 dans la vue, et le programme de route est un peu plombé. On enquille donc l'A6 avec juste un arrêt pour récupérer 4 membres du groupe sur une aire de repos :

Puis la pause casse-croûte est vite envoyée un peu plus tard:

On quitte ensuite l'autoroute avant Lyon pour prendre des p'tites routes plus sympas.
Et là, dans un petit bled, Martial cale en seconde dans une carrefour vicieux en montée et dévers: patatrac, il se retrouve sur le dos au milieu de la route, coincé sous la bécane; bilan, un rétro pété, un carénage griffé et une platine r-p à moitié cassée.
La journée se poursuit sans autre problème mais sous la pluie, en faisant une petie halte au circuit de Bresse à titre de reconnaissance pour les pistards du groupe. On arrive finalement assez tard à Sallanches où nous passons la nuit à l'Ibis du coin, face à la montagne, superbe !

Vendredi 30/5 (2ème jour):
Nous commençons par emprunter (ou plutôt "louer") le tunnel du Mont Blanc à la sortie duquel le regroupement prend un peu de temps à cause des règles de sécurité du tunnel (maxi 70 kmh, 150m mini entre véhicules). Quelques photos à la sortie du tunnel:

On rencontre à l'occasion un anglais en 750 GSXR qui décide de nous accompagner jusqu'à Gênes.
Descente ensuite dans la vallée où on commence la cure de pâtes "al dente" dans un petit resto et où je finis par imposer un arrêt à tout le monde: j'ai une petite fuite d'huile qui tombe sur l'échappement (fumée) ! Heureusement, c'est juste le filtre à huile qui s'est desserré un peu, mais grâce à Sylvia qui parle parfaitement italien, je me fais prêter une clé à filtre par un pompiste et je réussis à arrêter la fuite sans me brûler (c'est une performance quand on sait où il est placé, hein, Med !)
La suite passe par une autoroute de folie du côté de Gênes où des virages de dingues se succèdent sur 40 bornes; imaginez prendre des angles maxis, à droite, à gauche, chargés comme des mules , à 130-140, en frôlant les bahuts qui se collent au cul, avec l'interdiction formelle de se bourrer par ce que les rails, juste à côté, nous renverraient aussi sec au milieu de la piste autoroute. Du coup, le groupe s'étire pas mal, et en ce qui me concerne, je garde le contact avec la tête du groupe jusqu'au moment où je me fais une putain de chaleur dans un droite qui se referme méchamment (bordel, "pas freiner", "pas freiner", "sortir les épaules", "regarder la sortie"). C'est passé, mais je me suis fait vraiment une grosse peur, et du coup je laisse filer l'anglais, Martial et Laurent. Je vais même me faire doubler par d'autres membres du groupe, je suis rincé ! 5 ou 6 bornes plus loin, arrêt et regroupement général, et l'anglais qui se tourne vers Martial en rigolant, des lumières dans les yeux, et lui balance un "nice race, isn't it").
La suite sera plus calme jusqu'au gîte où le GPS de Laurent nous dépose du 1er coup.
Dernière galère de la journée: Didier, qui avait finalement décidé de venir avion, découvre, en voulant louer une voiture à l'aérorport de Pise pour nous rejoindre, qu'il a oublié son permis à Paris ! . Du coup, il est obligé de prendre le train jusqu'à Florence où il prend une chambre et où on passera le chercher en allant au Mugello.
De notre côté, on décide de fêter notre arrivée en faisant un pti barbec dans la taverne que le gîte nous a réservée pour que nous puissions tous nous retrouver ensemble au moment des repas:

Manque de bol, on ne comprend pas tout de suite le fonctionnement du barbec, et du coup, on se retrouve rapidement avec la taverne pleine de fumée ! Marrant plutôt qu'autre chose, mais l'odeur de fumée restera pendant tout le séjour ! Cool !




p.s: durant ces 2 jours, je suis monté jusqu'à 10L/100km; normal, j'avais pas eu le temps de monter le filtre KN que Med m'a filé, et du coup, le filtre d'origine devait être un peu bouché)

La suite ! La suite ! La suite !

Je l'attend avec impatience...

Jillou

Ca me fait penser qu'il faudrait que je regarde mon filtre à air Green moi

j'ai rajouté qq photos et événements, et, promis, je continue avec le MotoGP dès que possible !

salut tout le monde
ça fait un bail que je suis venue ,mais vous non plus y a pas beaucoup de mail.

moi aussi bien revenue d'Italie 4 000 kms complètement crevé ,douleurs dans le bras gauche bin oui a force d'embrayer et débrayé,
et des virages qui n'en finissait plus a en faire des cauchemars,

trop de choses a raconter Jeff a bien commencé

enfin super souvenir , beau paysage ,et je les fait

bizz a bientot

annick

... donc, la suite:

Samedi 1er/06:
Réveil plutôt matinal pour les 10 membres du groupe (Laurent/Sylvia, Pastriple/Chantal, Thierry, Fernand/Cathy, Philippe, Jef/Annie) compte tenu du fait qu'on a 80 bornes à faire jusqu'au circuit, qu'il faut encore récupérer Didier à Florence et que les essais commencent tôt.
Mais on prend quand même du retard, et, arrivé au circuit, on passe plus de temps que prévu à l'entrée: les cerbères sont équipés de lecteurs de code-barres qui toussent sur la moitié de nos billets ! Les gars repassent 36 fois leurs lecteurs, retournent les billets sous tous les angles, nous font garer sur le côté pendant qu'ils vons dans leur guitoune passer plusieurs coups de fils,... Au bout d'un temps, ils finissent par nous poinçonner les billets et nous laisser passer.
On a de toute façon raté les 1ères séances 125 et 250, et le temps de trouver un endroit pour garer les bécanes pas trop loin de "notre" tribune (Poggio Secco, < là >), et de nous installer, on est juste au début de la 1ère séance MotoGP ! Le temps est tiptop, avec juste un peu de nuages pour éviter qu'on grille sur place (les filles ont quand même prévu la crème solaire). Le bruit, les bécanes qui nous sautent à la tronche, qui se tordent à l'accèl, les angles de bêtes, ça se raconte pas, faut le vivre ! On est, soit dit en passant, beaucoup mieux installés qu'au Mans, bien plus près de la piste qu'on surplombe un peu à cet endroit.
C'est donc une matinée de pur bonheur qu'on passe, et qui s'interrompt pour aller croquer des paninis d'enfer (rien à voir avec ceux qu'on trouve en France) en se baladant autour du circuit.
A la reprise, on se repointe donc à la tribune, et là, surprise: plusieurs de nos places (réservées) sont occupées; on sort nos billets pour les faire dégager , et ... re-surprise, les gens nous sortent aussi des billets avec les mêmes numéros de places ! Beurk, ça commence à sentir l'embrouille ! On fait donc appel aux officiels présents, ... qui essaient de comprendre, ... puis appellent leurs chefs, ... qui cherchent à comprendre, vérifient les billets des uns et des autres, téléphonent, appellent leurs chefs qui ... Au bout du compte, un responsable embarque les billets litigieux pour étudier le bazar. On se reporte donc sur le spectacle qui nous fait oublier un temps le couac ! En fin de journée, quand même, on décide de leur foutre la pression . On nous répond qu'un responsable va arriver; mais on poireaute quand même 1 petite heure , puis on voit arriver un responsable du circuit et un responsable local du marchand de billets (TicketONE.it), flanqués de 2 flics armés et 3 agents de sécurité ! . TicketONE nous balancent qu'on a merdé lors de l'acaht des billets par correspondance, qu'ils ont annulé nos billets et les ont revendus ! D'ailleurs, "ils" nous ont remboursé les billets Ah bon Quand çà Hé bin, euh, le 1er juin, "signore" Ah oui mais non, le 1er juin, c'est justement ce samedi AAlors on fait quoi Hé bin, on peut pas voir le GP, TicketONE a les cuisses propres et refuse de gérer la merde ! Là, le représentant du circuit lui fait un coup de calcaire, voit bien notre bonne foi et sent le merdage de TicketONE et cherche une solution satisfaisante. Au bout d'un siècle, TicketONE accepte de revalider nos tickets et le circuit nous trouve des places dans la tribune, juste un peu plus loin ! . Ouffff !!!
On part donc vers la sortie, et là: re-merde ! Il y a contrôle des tickets pour sortir du circuit , et nos tickets, bin justement, ils sont blacklistés (cf le pb du matin à l'entrée). Ca prend encore un peu de temps, mais après qq coups de fils, ça s'arrange, et on peut enfin repartir au gîte.où on raconte nos misère.

Dimanche 2/6:
Rebelote, départ matinal ! On passe assez bien à l'entrée (tous les postes sont au courant de nos misères, le responsable du circuit a bien fait les choses !). On se pointe des notre tribune, toujours nickel ! Courses d'enfer toute la journée (surtout les 125 avec de gros bastons, pas mal en 250, et DePuniet qui se croûte à nos pieds après avoir pris le temps de choisir son bac à sable pendant qq tours )
A la fin, gros bordel pour sortir du circuit par une petite route où se pressent les piétons, les motos, les voitures,... Ca prend un temps fou, et les moteurs chauffent bien fort . Certains poussent les motos moteur coupé, d'autres avancent à l'embrayage, etc. 2 ou 3km à l'extérieur du circuit, on se regroupe, et Pascal nous annonce que son voyant d'huille s'est allumé par intermittence à plusieurs reprises, mais c'est probablement dû à la chaleur. On rentre donc peinard au gîte par des petites routes mignonnes comme tout, qui tournent dans tous les sens au milieu de la campagne.
Arrivèé au gîte, on jette un oeil sur le niveau d'huile du Dayto: ah, merde, il en manque pas mal apparemment, le moteur a bien dû chauffer dans les embouteillages, mais quand même !
Bon, on verra çà le lendemain matin, moteur froid, et on se jette sur un nouveau barbec en plein air pour célébrer l'arrivée de Michel qui nous rejoint le gîte avec son vaillant 1300 XJR qui affiche calmement ses >100000km (le record est quant même tenu par Alain dont le 1100 GPZ annonce >140000km)

(suite ... euh, la prochaine fois)
ouaip, je sais, y a pas de photos du GP; j'en ai pas pris, ça n'aurait rien donné)